Présence à soi

Tantra traditionnel et néo-Tantra

Le petit monde du Tantra comprend lui aussi ses courants et ses chapelles, avec d’un côté les tenants du Tantra traditionnel et de l’autre, ceux du néo-Tantra.

Ces cloisonnements sont regrettables et, finalement, à l’opposé de l’esprit du Tantra, basé sur la non-dualité : rien n’est séparé ni opposé, tout est parfait tel quel.

Essayons néanmoins de comprendre ce qui caractérise et relie (ou pas) ces deux courants.

Ce texte se veut plus vulgarisateur qu’érudit. Si vous recherchez des analyses plus fouillées et pointues du Tantra traditionnel, je vous invite à consulter les ouvrages d’auteurs (francophones) comme Daniel Odier, Pierre Feuga, Eric Baret, André Padoux, David Dubois…

Des origines du Tantra traditionnel jusqu’au néo-Tantra

Les origines

Le Tantra est un courant spirituel originaire d’Inde du Nord remontant à environ trois mille ans. Son origine est incertaine car il s’agit d’une tradition qui plonge aux racines de l’hindouisme, transmise principalement par voie orale. Les premiers textes reconnus ne datent en effet que du 4ème siècle de notre ère.

Le Tantra s’est ensuite répandu à partir de l’Inde dans toute l’Asie, et principalement en Chine, au Japon et au Tibet, où ses influences se sont mélangées avec celles du bouddhisme, du zen, du soufisme, de l’hindouisme et du taoïsme.

Les deux courants principaux du Tantra traditionnel sont le bouddhisme tantrique et le shivaïsme du Cachemire.

C’est principalement dans la région du Cachemire, aux alentours du 10ème siècle, que le Tantra a connu son plus grand essor, avec un maître connu sous le nom d’Abhinavagupta, qui a synthétisé ses différents courants.

Un des textes majeurs du Tantra est le Vijnanabhaïrava Tantra, le « Tantra de la Connaissance Suprême », proposant 112 techniques pour atteindre l’éveil. Si ces techniques sont sans doute beaucoup plus anciennes, le traité lui-même a probablement été rédigé au 9ème siècle.

La découverte par l’Occident

Le mot « tantra » signifie « tissage de mots », c’est-à-dire des traités. Si le mot vient du sanskrit, il n’est pas d’origine indienne. C’est un mot « fourre-tout » inventé par des orientalistes anglo-saxons au 19ème siècle pour y répertorier divers courants spirituels indiens[1].

Ces courants ont fasciné de nombreux chercheurs et érudits occidentaux qui ont écrits des ouvrages savants à leur sujet. Ces recherches ont ensuite inspiré au 20ème siècle des psychothérapeutes et des psychanalystes tels Carl Gustav Jung ou Wilhelm Reich, qui les inclurent à leurs travaux.    

C’est à cette occasion que la dimension sexuelle du Tantra a été mise en avant. L’Occident découvre dans les années soixante la contre-culture et les mouvements de libération sexuelle, notamment avec le philosophe orientaliste Allan Watts. Après des années de puritanisme et de répression morale, l’Occident s’interroge sur la place du corps et de la sexualité dans sa vision du monde et voit que le Tantra pourrait y apporter des réponses inédites.

La vulgarisation par Osho

Ces interrogations sont perçues par le philosophe indien, Bhagwan Shree Rajneesh, dit Osho, qui reçoit à partir de 1974 de plus en plus d’occidentaux dans son ashram de Poona (Inde). Il émigre aux Etats-Unis entre 1981 et 1985, d’où il popularise la vision tantrique auprès des occidentaux. Il retournera à Poona en 1986 où il poursuivra son enseignement jusqu’à sa mort en 1990.

Excellent orateur et vulgarisateur, Osho brasse les traditions spirituelles des cultures les plus diverses et propose une approche modernisée et occidentalisée du Tantra.

Jusque-là, le Tantra se transmettait de maître à disciple dans une certaine confidentialité. Sous une forme poétique et métaphorique, les textes traditionnels sont assez hermétiques et ésotériques. Osho va commenter ces textes et en rendre le contenu accessible aux non-initiés, ce qui a été vu comme une véritable révolution.   

Il va développer diverses méthodes d’éveil spirituel, les méditations actives, qui mêlent techniques tantriques traditionnelles à d’autres méthodes issues de divers courants alternatifs de thérapie psycho-corporelle nés dans les années 60 et 70 (la bio-énergie, la rebirth-thérapie, le cri primal, la gestalt-thérapie…).

Le massage tantrique, tel que nous le connaissons, ne vient pas de temps immémoriaux en Inde, comme on pourrait l’imaginer. Il a en réalité été créé en Allemagne à la fin des années 70 par d’anciens disciples d’Osho. S’il s’inspire bien sûr d’éléments de massage traditionnel, il inclut aussi des principes issus de thérapies sexuelles (Wilhelm Reich), de l’approche humaniste (Carl Rogers), de la psychologie des profondeurs (Carl Gustav Jung) et du taoïsme (Mantak Chia).

Osho ne s’est jamais rattaché à un courant tantrique particulier ni ne se considérait comme un maître tantrique. En brassant un grand nombre d’influences issus de cultures diverses, il a créé son courant spécifique, sa propre synthèse.

Le néo-Tantra est né de ce courant, qui a continué à essaimer et à se diversifier à d’autres sources que l’approche d’Osho. 

Cette récente branche du néo-Tantra est-elle si différente du Tantra traditionnel et crée-t-elle une rupture avec lui ?

Les fondements du Tantra traditionnel

Voyons d’abord ce qui caractérise le Tantra traditionnel.

Il s’agit d’un chemin d’éveil spirituel, avec pour but ultime l’expansion de conscience et l’union avec l’absolu.

Ses piliers principaux sont :

L’absence de divinité

Dans la cosmologie tantrique, l’univers est basé sur deux principes symbolisés par le couple masculin et féminin, qui sont deux forces dans une union parfaite et indestructible. Il s’agit de Shiva, en tant que conscience pure, et de Shakti, en tant qu’énergie qui donne naissance à l’univers.

Bien qu’ils portent des noms issus du panthéon hindouiste, Shiva et Shakti sont vus ici comme des principes immanents, et non comme des dieux.

Le Tantra n’est donc pas une religion. Il n’y a ni prêtre, ni clergé, ni conversion. Son invitation serait d’ailleurs plutôt de déconstruire les dogmes et les interdits religieux.

La non-dualité

L’approche non-duelle est caractéristique de la majeure partie des philosophies orientales. Son postulat est qu’il n’y a pas de séparation entre l’individu et le monde qui l’entoure : chaque individu est le reflet du monde et il contient le monde en lui. La conséquence de ce continuum est que rien de ce qui nous arrive n’est extérieur à nous.

Le chemin spirituel passe donc par la sortie de l’illusion que l’individu est séparé, et la prise de conscience de ce qu’il est relié à un tout dont il fait partie intégrante.

Cette approche implique également de laisser de côté la dualité du bien ou du mal, du sacré ou de l’impur. Le tantra a une vision inclusive, en ce qu’il reconnaît et intègre tous les aspects de la vie dans leur dimension divine. Il n’y a nulle lutte à mener contre certains aspects de nous, mais à les accueillir et à les transcender.

L’expérience

L’accent est mis sur l’expérience directe. Le corps est vu comme le vecteur principal de cette expérience.

Le tantrikâ est invité à mettre à profit toutes les expériences qui s’offrent à lui comme point d’entrée pour reconnaitre sa vraie nature.

Cette expérience directe demande d’être pleinement présent à ce qui est en soi et autour de soi, d’accueillir le réel sans vouloir qu’il soit autre ou le transformer par ses projections[2].

La capacité à vivre l’expérience de la réalité sans filtre présuppose un processus de questionnement, de déstructuration et de déconditionnement des normes et des névroses socialement, culturellement, familialement ou religieusement entretenues.

Transgresser la norme ne signifie pas s’opposer ou être en réaction, mais simplement aller au-delà, s’affranchir de la norme pour toucher à sa propre vérité.

La pratique

Le chemin d’éveil proposé par le Tantra traditionnel consiste en un ensemble de propositions à pratiquer de façon régulière, le plus souvent de façon individuelle.

Cela se réalise à travers des rituels, des asanas (postures de yoga), des pranayamas (techniques de respiration), des visualisations, la focalisation sur des objets ou sur des parties du corps, le chant de mantras, des mandalas…

Le point commun à toutes ces pratiques est de passer par le biais du corps, de l’expérience directe et du ressenti.

Le désir

Le corps est central. Non seulement il est le vecteur de l’expérience, mais il est divin en lui-même, puisque le sacré est partout. A l’inverse des traditions ascétiques qui prônent de se détourner du corps, le Tantra invite à l’honorer comme un temple où la vie est célébrée.

Le corps est honoré, ainsi que tout ce qui le traverse, et particulièrement l’énergie vitale qu’est le désir. Le désir n’est pas vu comme un manque contre lequel il faudrait lutter, mais comme une plénitude, un frémissement, une intuition du divin.

Tout le génie du Tantra est d’intégrer le désir à la spiritualité, de l’utiliser pour s’intégrer harmonieusement aux forces de l’univers.

Dans la perspective non-duelle, le Tantra propose de ne pas réprimer sa sexualité, car tout ce qui est interdit entraîne plus de violence intérieure et de névroses, mais d’être dans une forme de maîtrise détendue. C’est une voie de liberté consciente, qui invite chacun à trouver son juste milieu.

Cette spécificité du Tantra a stimulé l’imaginaire des orientalistes anglais de l’époque victorienne, qui eurent tôt fait de monter en épingle ce côté sulfureux et transgressif, et de réduire l’accueil du désir au sens large à une simple tolérance et pratique sexuelle.

C’est un grand malentendu, dans la mesure où, à quelques exceptions notables, les rituels traditionnels en lien avec le désir consistent surtout en des visualisations ou des exercices de respiration. Ces pratiques n’ont rien de croustillant et exigent au contraire une discipline et une ascèse qui les rendent assez exigeantes.

Ainsi, sur les 112 méthodes d’éveil repris dans le Vijnanabhaïrava Tantra, seules trois mentionnent des pratiques vaguement en lien avec la sexualité.

L’approche du néo-Tantra

Reproches adressés au néo-Tantra

Les auteurs érudits et les tenants du Tantra traditionnel considèrent durement le néo-Tantra. Selon eux, il n’a plus rien de commun avec le Tantra « véritable ». Ils le voient comme une version détournée et occidentalisée, une assimilation New Age [3] de diverses influences mal digérées et mal comprises.

Selon certains, le néo-Tantra est un prétexte à pratiquer une sexualité complaisante et facile sous couvert de recherche spirituelle. Dans le meilleur des cas, la dimension spirituelle aurait cédé le pas à une approche sexothérapeutique où l’on chercherait vainement le sacré.

Voyons ci-après si ces reproches sont fondés et si le néo-Tantra repose sur des bases solides.

Pertinence du néo-Tantra

La modernité a amené des maux que ne connaissaient pas (ou à un degré nettement moindre) les personnes contemporaines du Tantra traditionnel de l’Orient d’il y a quelques siècles : perte de sens, déconnection à son corps et à la nature, nécessité de se définir en tant que personne et de choisir sa propre voie, relation compliquée à la sexualité, mental en surrégime…

Ce sont de nouveaux défis face auxquels le néo-Tantra apporte des outils intéressants dont ne dispose pas le Tantra traditionnel.

Dans notre monde occidental de tradition judéo-chrétienne, le néo-Tantra propose pour la première fois de réconcilier la sexualité et la spiritualité, d’arrêter de les opposer, et de prendre conscience qu’ils font partie d’un même tout.

Entre autres à travers le massage tantrique, le néo-Tantra s’avère par ailleurs particulièrement efficace et adapté sur le plan sexothérapeutique pour aborder toutes les difficultés d’ordre émotionnel et relationnel liées à la sexualité et à l’acceptation de soi.

Eveil ou libération ?

« Le but de la vie intérieure n’est pas de trouver le bonheur en libérant les émotions bloquées (ce qui est plutôt le principe des néo-doctrines), mais d’unir son cœur, sa volonté, au divin, comme le dit Mânasa Râma, un maître du Tantra traditionnel » [4].

Même si elle mériterait quelques nuances, cette phrase résume bien la différence entre les deux : le Tantra traditionnel s’intéresse prioritairement à l’éveil spirituel, tandis que le néo-Tantra propose plus de mettre l’accent sur la libération.

Cette distinction entre éveil et libération est intéressante[5]. Le fait d’avoir vécu un éveil spirituel et d’être conscient de sa nature profonde n’est pas une garantie de bonheur. Cela n’implique pas pour autant d’être suffisamment libéré de ses attachements, conditionnements et autres blessures émotionnelles.

Certains membres de communautés spirituelles (ashrams, monastères…) dotés d’une vie intérieure riche et profonde vivent en retrait justement parce que le quotidien du monde extérieur les met trop brutalement face à leurs difficultés personnelles, que cela soit à l’égard du sexe, de l’amour, des biens matériels, du pouvoir…

Il y a de nombreux exemples d’êtres dits éveillés, pourtant empêtrés dans des tourments bien communs : Alan Watts souffrait de dépression et a terminé sa vie gravement alcoolique ; le maître bouddhiste Chogyam Trungpa était connu pour ses frasques éthyliques et accusé de divers abus sexuels ; Osho lui-même a mené une vie qui n’était pas exempte de zones d’ombre interpellantes[6].

Quand on voit le nombre dramatiquement réduit des personnes ayant atteint l’éveil au regard du nombre de chercheurs spirituels au long des siècles, ce n’est peut-être pas un mauvais choix que fait aujourd’hui le néo-Tantra de porter son attention sur la libération.

Les bases du néo-Tantra

Comme il n’y avait certainement pas qu’une seule approche du Tantra traditionnel, il y a de nombreuses sensibilités dans le néo-Tantra. D’un côté du curseur, il y a l’approche principalement spirituelle/sacrée, qui peut être soit dans la continuité directe du Tantra traditionnel, soit plus proche de la mouvance New Age. A l’autre extrémité du spectre, on retrouve une approche plus axée sur le développement personnel ou la dimension thérapeutique.

Je ne prends pas en considération les propositions purement érotiques ou libertines, que je ne juge pas, mais qui accaparent indûment l’appellation tantrique.

A mon sens, mis à part un accent moindre sur la recherche de l’éveil, une bonne part du néo-Tantra a conservé ce qui fait l’essence du Tantra traditionnel : la non-dualité, l’expérience directe à travers le corps et l’accueil inconditionnel de tout ce qui nous constitue, le désir inclus.

Les pratiquants du néo-Tantra gagnent à connaître les origines et fondements de leur pratique et ce qui en fait l’ADN. C’est d’autant plus nécessaire que le néo-Tantra tend à se diversifier et à se ramifier de plus en plus, chaque animateur/trice colorant ses propositions en fonction de ses propres expériences issues des domaines les plus divers. Il y a presque autant de types de néo-Tantra que de propositions.

Ainsi, on trouve de plus en plus de stages fusionnant le Tantra avec d’autres pratiques ou courants, tels le chamanisme, la biodanza, la sexothérapie, l’art-thérapie, voire le shibari ou encore le BDSM.

Si certaines propositions peuvent laisser dubitatifs ou choquer les puristes, d’autres témoignent d’une belle créativité. Cela dépend souvent de la solidité du bagage des personnes dont elles émanent.

Il existe aussi un courant, encore modeste, de néo-Tantra laïque, considérant que les croyances New Age sont un frein pour développer le potentiel de ce qui a été découvert par le néo-Tantra.

Je les rejoins sur le fait qu’il est sain de questionner la pertinence de transposer telles quelles certaines croyances mal comprises et mal assimilées, dans une sorte de patchwork spirituel. En revanche, je considère qu’une certaine dimension spirituelle est indissoluble du Tantra, puisque c’est par définition une voie spirituelle[7].

Ou alors il serait souhaitable que ce courant change de nom, afin de marquer clairement sa rupture avec le Tantra et éviter la confusion, comme l’a fait le courant du slow Sex, qui s’inspire pourtant nettement des pratiques du néo-Tantra.

De même, certains thérapeutes ou massothérapeutes gagneraient à rebaptiser leur pratique, quitte à préciser qu’ils utilisent certains outils « d’inspiration tantrique ».

La pratique du néo-Tantra

Sur le plan des outils, le néo-Tantra a conservé certains de ceux utilisés traditionnellement (respirations, méditations, visualisations…), même s’ils ont sans doute évolué avec le temps. Il y a ajouté de nouveaux outils comme la danse intuitive ou le massage, ainsi que d’autres issus de la psychothérapie analytique ou psychocorporelle (pratiques verbales, exercices de toucher, jeux de rôle, mises en situations…).

Si la pratique traditionnelle est plus individuelle, le néo-Tantra est plus axé sur la dimension relationnelle et se pratique généralement à deux ou plus, dans le cadre d’ateliers collectifs.

Ces ateliers sont un espace expérimental sécurisé, un laboratoire permettant d’expérimenter la vie avec plus de conscience et de clarté.

La présence d’autres participants n’a pas pour but la rencontre, le frisson sensuel ou le relationnel comme fin en soi. Chaque participant est là pour servir de miroir et de révélateur aux autres, afin de leur offrir le recul permettant d’observer leurs réactions face aux divers exercices, de percevoir comment leurs conditionnements et mécanismes de défense s’actionnent.

On peut considérer que c’est une bonne chose et une évolution normale que le néo-Tantra utilise des outils contemporains. Si l’esprit du Tantra invite à sortir des conditionnements – et la tradition n’en est pas le moindre -, il serait cohérent que les tantrikâ traditionnels aient eux aussi fait évoluer leur pratique à travers les âges.

Richesse des courants

Il y a toujours eu plusieurs branches et courants au Tantra (shivaïte, bouddhiste, Kundalini Yoga…). Le néo-Tantra, lui-même en constante évolution, en est le dernier-né. A chacun de se renseigner et d’explorer le courant correspondant à sa sensibilité et ses besoins/envies du moment.

Aujourd’hui, l’essentiel du Tantra proposé en Occident est du néo-Tantra, au point que le mot « Tantra » est généralement utilisé pour parler du néo-Tantra, et non plus du Tantra traditionnel.

Le succès du néo-Tantra est sans doute dû au fait qu’il propose des outils particulièrement pertinents et adaptés au monde occidental moderne. Cette nouvelle branche est aussi particulièrement dynamique et vivante, prompte à se réinventer et à incorporer de nouveaux apports, à l’image de la vie.

Enfin, le plus grand mérite du néo-Tantra est sans doute d’avoir rendu accessible au plus grand nombre une sagesse, une façon d’être au monde, qu’il a su synthétiser de façon créative.

Ne nous en privons pas !

Didier de Buisseret

N’hésitez pas à partager cet article, en le reprenant intégralement, sans modification ni coupure, et en citant sa source (www.presenceasoi.be)


[1] Pour ce passage, je m’inspire de l’excellent article de Laurent Lacoste, Tantra traditionnel et néo-Tantra : au-delà de la dualité, trouvable sur le site web www.skydancingtantra-int.com.

[2] Nathalie Delay, La voie du réel, Synchronique Editions, 2022.

[3] Selon Wikipédia, Le New Age est un courant spirituel occidental des xxe et xxie siècles, caractérisé par une approche individuelle et éclectique de la spiritualité, et défini par certains sociologues comme un « bricolage » syncrétique de pratiques et de croyances.

[4] J’ai recopié cette phrase trouvée quelque part dans un fil de discussion sur un réseau social, mais je n’ai pas retenu le nom de son auteur, qu’il/elle m’en excuse.

[5] Cette distinction est reprise par un auteur comme Christopher Wallis.

[6] Voir le documentaire Wild Wild Country, sur Netflix.

[7] Sur ce qui distingue la spiritualité du développement personnel, je vous renvoie à l’article Être spirituel.

3 commentaires pour “Tantra traditionnel et néo-Tantra

  1. Gisele Jacub

    Magnifique synthèse de l évolution du ou des Tantra !
    2 petites remarques perso après 40 ans de pratiques et expériences diverses : bien que ce ne soit pas une religion , je crois qu il n est pas exempt de divinités….
    Et tu parles peu ici du rôle essentiel de l énergie tj en mouvement, et des différentes méditations, mais cela rallongerait pas mal ce déjà long et clair exposé !
    Bonne continuation Gisele

  2. Serge Vidal

    Beau travail, cher Didier. Comme toujours clair, précis, rigoureux.
    Idéalement, je suis d’avis qu’il serait plus correct de parler de « processus de déconditionnement sexuel » plutôt que de néo-tantra mais c’est beaucoup moins glamour…
    Cordialement,
    Serge Vidal.

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