Le non-agir
Le non-agir… Voilà un concept autour duquel je tourne depuis un certain temps, sentant bien qu’il va m’éloigner de mes zones de confort.
« Aide-toi et le ciel t’aidera » disait un des personnages d’une fable de Jean de Lafontaine. Ce proverbe m’a toujours semblé de bon sens et je voyais mal comment le concilier avec… ne rien faire.
Pressentant qu’une pépite s’y cachait, j’ai quand même été creuser. Je n’ai pas été déçu.
Définition et origine
Le non-agir est un concept développé dans le Tao Te King, ou « Livre de la Voie et de la Vertu », qui aurait été écrit vers 600 avant notre ère par Lao Tseu, le fondateur du taoïsme.
Les termes chinois sont Wu Wei ; Wu signifiant « ne… pas » et Wei « faire » ou « agir ». La traduction littérale la plus courante en français a donc été « non-agir ».
Cette traduction est cependant trompeuse car elle sous-entend une idée de passivité ou d’inaction, alors que le taoïsme invite au contraire à l’action, mais à une action juste. Le « faire » à éviter évoque plutôt une action forcée, une ingérence qui gêne ou perturbe. On pourrait alors traduire Wu Wei plutôt par « non-interférence ».
Wu Wei invite à agir dans l’ordre des choses, en harmonie avec la nature. Malgré sa forme négative, Wu Wei pourrait donc aussi être traduit positivement par « agir véritable ».
Le non-agir est fort présent dans le taoïsme, mais également dans le confucianisme et le bouddhisme.
Cette doctrine présente aussi des similitudes avec le stoïcisme grec, qui invite à accepter les choses telles qu’elles sont et à ne pas entreprendre d’actions contraires à l’harmonie naturelle.
S’intégrer dans l’harmonie globale
Le concept de non-agir peut sembler incongru pour un occidental car il paraît à l’opposé des valeurs de travail, d’efforts et de persévérance qui nous sont enseignées. Face à une difficulté, nous sommes invités à redoubler d’efforts : « Vingt fois sur le métier, remettez votre ouvrage »[1].
Nous estimons qu’à partir de notre volonté, nous pouvons agir sur le monde et, partant, contrôler suffisamment notre environnement pour diriger notre vie. Faire preuve de passivité condamne à subir le cours des évènements, tant cette inertie est à l’opposé de l’idéal de l’homme d’action.
Face à une difficulté, nous pensons devoir agir immédiatement, prendre des décisions et poser sans tarder des actes concrets, quitte à ce que toute cette agitation soit parfois sans grands effets. Rester les bras ballants n’est pas vu comme une option.
Si le monde occidental pense devoir être dans l’action, c’est parce qu’il croit avoir une prise sur les évènements et sur la nature. Cette croyance de pouvoir agir sur le monde vient de ce que nous nous voyons généralement comme distincts de lui.
A l’inverse, dans la pensée taoïste, l’être humain fait partie intégrante du monde et n’occupe pas une position extérieure qui lui donnerait le pouvoir de le penser et de le transformer.
Dans cette perspective, notre rôle n’est pas d’agir sur le monde, ce qui est illusoire, mais d’en comprendre les lois et de s’y conformer afin de s’intégrer au mieux dans l’ordre naturel.
La confiance en l’univers
Il n’est possible de lâcher le besoin d’agir qu’à condition d’avoir confiance dans le fait qu’il existe un équilibre et une harmonie vers lesquels tend naturellement l’univers.
Cette confiance nous est donnée par les philosophies orientales à travers le concept de non-dualité. Selon ce concept, il existe une unité fondamentale entre toutes choses, qui ne sont séparées qu’en apparence.
Ainsi, des polarités qui nous semblent opposées (jour/nuit, vide/plein, amour/haine…) sont en réalité reliées et complémentaires.
C’est le principe des polarités Yin et Yang. Ce sont des termes génériques pour qualifier l’ensemble des couples de polarités antagonistes, tels masculin/féminin, chaud/froid, actif/passif[2]…
Il existe un équilibre dynamique entre ces forces en éternel changement, et c’est cet équilibre qui permet de maintenir l’harmonie de l’univers.
Le sage taoïste a conscience que si, un moment, le balancier tend trop vers une polarité, un mouvement en sens contraire va naturellement s’opérer pour rétablir l’équilibre.
La confiance en la nature, et en sa propension à revenir à l’équilibre naturel, sont au cœur du non-agir.
Il suffit de laisser être les choses dans le mouvement de balancement perpétuel du Yin et du Yang, sans essayer de s’immiscer dans le cours naturel des événements (cfr les articles l’Acceptation et Agir ou ne pas agir ?).
Les polarités agir/non-agir
Agir et non-agir constituent un de ces couples de polarités. Ils sont les deux faces d’une même pièce.
Le non-agir est une polarité Yin, placée sous le signe de la discrétion, du repos, de la temporisation, de l’efficience[3]…, tandis que l’agir est Yang à travers la décision, l’action visible, le concret, l’efficacité…
L’agir-Yang est vu comme « masculin », orienté vers le « faire ».
Le non-agir ne s’oppose pas à la prise de décision ou à l’action, mais vient au contraire interagir en complémentarité avec eux.
Le non-agir n’est pas inactivité, c’est une activité qui opère d’elle-même, autrement que par l’action. Il ne s’agit en rien de « laisser faire », mais bien de « laisser les choses se faire ».
Laisser les choses se faire d’elles-mêmes
Dans la mesure où l’harmonie naturelle s’équilibre d’elle-même, il y a donc peu à faire, si ce n’est accompagner le mouvement ou légèrement l’aider à s’amorcer.
Souvent, un coup de pouce suffit pour que les choses aillent ou retournent dans la bonne direction, comme une bille que l’on met dans l’axe de la pente et qui trouve naturellement son élan dans la configuration du terrain.
Il s’agit de suivre le sens du vent. L’écrivain Alan Watts prenait l’exemple de la voile pour expliquer le concept du non-agir : avancer à la rame est éreintant et peu efficace car le bateau va à contre-courant. En revanche, naviguer à la voile ne demande aucun effort puisque le bateau utilise la force des vents et des marées pour se propulser. Tout l’art du marin est de comprendre les forces naturelles qui l’entourent et de les utiliser à son profit.
L’eau est une autre référence couramment utilisée pour expliquer le non-agir. La rivière ne lutte pas contre les obstacles placés sur son chemin, elle les accepte et les contourne en douceur et fluidité. Bien qu’elle prenne à chaque fois la forme que lui imposent les méandres de son lit, sa nature profonde, qui est d’être eau, reste inchangée.
Quand le mieux est l’ennemi du bien
Le non-agir n’est pas synonyme du moindre effort mais d’une action qui s’exerce à bon escient et qui sait « s’arrêter à temps ».
Quand rien ne va de soi…
Lorsque tout est compliqué, que la vie s’échine à dresser devant nous des obstacles les uns après les autres, au lieu de persévérer et de redoubler d’efforts, peut-être faudrait-il se demander s’il ne s’agit pas de signes destinés à nous montrer que nous prenons une mauvaise direction ? Ou, à tout le moins, une direction qui n’est pas la plus naturelle.
Dans notre société valorisant à outrance les valeurs Yang de compétition et de performance, rien de tel qu’être un battant « qui ne lâche rien ». Pourtant, nous avons tous fait l’expérience que, dans certains cas, plus nous agissons, moins nous sommes efficaces.
Lorsque l’effort est trop présent, le résultat est rarement à la hauteur, sans parler des risques d’épuisement, de surmenage ou de dépression. « Ne forcez point votre talent, vous ne feriez rien avec grâce », disait Oscar Wilde.
Cela semble une constante, une action qui demande trop d’efforts génère des réactions contraires qui la feront échouer : plus on en fait, plus les obstacles se dresseront en travers du chemin.
A l’inverse, lorsque tout est facile et que les astres s’alignent comme par magie, cela indique généralement une certaine justesse.
Prenons un exemple tiré de mon expérience et que tous les animateurs de stages connaissent. Au début de mon activité, si les inscriptions peinaient à arriver lors de l’organisation d’un stage, je m’agitais en multipliant les offres promotionnelles tous azimuts.
L’envie que l’atelier puisse avoir lieu suractivait le côté Yang et « l’agir » en moi, dans une approche volontariste, qui en faisait trop.
Avec le recul, en plus de me demander beaucoup d’énergie et de susciter du stress, tout cet affairement amenait peu de résultat et, pire, envoyait aux participants potentiels des signaux plutôt négatifs.
Aujourd’hui, j’en fais dix fois moins (ou mieux ?) et les stages affichent généralement complets.
Ne croyez cependant pas que le Wu Wei prône la voie de la facilité et invite à abandonner à la première difficulté. Il est des chemins escarpés, exigeants et difficiles, qui ont une vertu initiatique : ils nous révèlent à nous-mêmes et nous en sortons meilleurs. Il serait dommage d’esquiver ces épreuves qui nous font grandir.
Mais il est parfois subtil de distinguer entre une véritable voie d’excellence qui fait appel au plus noble en nous, et lorsque c’est simplement l’ego qui s’entête dans une voie sans promesse.
De même, le Wu Wei ne doit pas servir de caution aux attentistes et aux pusillanimes qui n’osent pas trancher ou s’engager. Le sage sait quand est venu le temps de la décision et de l’action : “De la vacuité du sage survient le calme. Du calme, l’action. De l’action, la réalisation” (Chuang Tzu).
Préparer le terrain
Le non-agir, c’est aussi mettre en place les conditions favorables pour que les choses se réalisent d’elles-mêmes, puis lâcher-prise quant au résultat qui en débouchera.
Une des façons de créer les conditions propices est de clarifier son intention. Plus l’intention est focalisée de manière claire sur un but à atteindre, plus les choses se mettront en place d’elles-mêmes. Le principe de la loi d’attraction ne dit finalement rien d’autre (voir cet autre article).
L’état de flow
L’exact opposé de ces moments où tout est un combat, c’est l’état de flow.
La psychologie positive décrit le flow comme un état mental lors duquel une personne est totalement absorbée par une occupation, toute sa concentration, son corps et ses émotions étant sollicités et mis au service de cette occupation.
Dans ce moment d’immersion totale, des examens réalisés par IRM montrent que les régions cérébrales responsables du contrôle conscient sont partiellement désactivées, tandis que l’individu ressent de la joie, voire même un sentiment d’extase.
Cela peut s’observer chez des sportifs de haut niveau ou chez des artistes : lors d’un état de flow, la personne a l’air en état de grâce, tout semble lui réussir avec une aisance déconcertante.
Wu Wei et le flow sont similaires : dans les deux cas, l’individu se laisse porter par le courant et les choses se font facilement, presque sans qu’il ait besoin de faire quoi que ce soit.
Pour atteindre cet état de grâce, il est important d’être en adéquation avec sa vraie nature, d’être totalement et profondément soi, et non celui ou celle que d’autres ont décidé à notre place.
Persister dans une voie qui n’est pas faite pour vous sera toujours laborieux et peu satisfaisant. Jusqu’au bout, vous aurez le sentiment de ramer contre le courant.
En revanche, là où est votre nature véritable, vous ferez les choses sans efforts et avec plaisir. Un indice pour savoir où se situent vos talents, c’est quand vous avez du mal à comprendre pourquoi d’autres éprouvent des difficultés alors que cela coule de source pour vous[4].
L’hyperréactivité
Lorsqu’une situation est en constante évolution, vouloir à tout prix résoudre un souci dans l’urgence amène souvent plus de problèmes que cela en résout. Temporiser, prendre du recul, est parfois le mieux à faire. Non sans cynisme, un politicien français, Henri Queuille, en avait fait sa devise : « Il n’est pas de problème dont une absence de solution ne finisse par venir à bout. »
Dans une situation tendue ou compliquée, gesticuler dans tous les sens contribue à aggraver l’agitation ambiante qui, au contraire, aurait besoin d’un contrepoint de sérénité.
Dans son roman, Les Sept Nuits de la reine, Christiane Singer le dit joliment : « Surtout ne pas succomber à la tentation de croire qu’il puisse y avoir quelque chose à faire. Car c’est cette agitation même qui alimente le moulin de la guerre, chacun y apporte son grain d’anxiété, son blé de querelle et de dissension à moudre, alors qu’il ne faut surtout rien y ajouter. Il faut être là, c’est tout. Être là et respirer en toute conscience, voilà. »
C’est l’essence-même du non-agir : à certains moments, c’est en ne s’exerçant pas que l’action parvient au summum de son efficacité.
Là où s’arrête le pouvoir de la volonté
Il est des domaines où l’effort et le volontarisme sont plutôt payants, comme l’activité sportive. En spiritualité, par exemple, il en va tout autrement.
Ce n’est clairement pas à force de volonté que l’on atteint l’éveil. C’est comme le mirage d’une oasis, plus on souhaite ardemment s’en rapprocher, plus il s’éloigne et semble inaccessible.
Si une certaine dose de discipline personnelle est nécessaire sur un chemin spirituel, il est contradictoire de rechercher le salut par soi-même, alors qu’il faudrait accepter de se laisser toucher et traverser par la vie.
Le Wu Wei est un chemin de sagesse qui, paradoxalement, n’a aucune prétention à la sagesse, car vouloir devenir sage est un désir qui ne peut qu’éloigner du but fixé.
Quand l’activité se fait toute seule
Il est fréquent qu’une tâche se répartisse en moments actifs et en moments d’inactivité. Lors de ces moments où l’on ne fait rien en apparence, les choses poursuivent pourtant leur cours. L’erreur serait de croire qu’il faille continuer à être dans l’action pour que le processus se poursuive.
Par exemple, lorsque vous préparez une délicieuse tarte, il y a un temps actif lors duquel vous assemblez les ingrédients dans le plat, puis il y a un temps passif pendant lequel la tarte cuit dans le four. Lors de la phase de cuisson, vous semblez inactif, alors que le processus culinaire est toujours en cours. Mais si vous ouvrez constamment la porte du four pour vérifier si votre tarte cuit, vous aurez le sentiment d’être actif, alors qu’en réalité vous perturbez le processus de cuisson.
Un exemple similaire fréquemment repris est celui de la graine plantée par le jardinier : ce n’est pas en tirant fréquemment sur la tige que l’apprenti-jardinier aidera la jeune plante à croître plus vite…
Le non-agir consiste à faire confiance au processus en cours et à éviter de le parasiter par une action inutile.
Cela s’applique même au domaine sportif. Tous les coachs le savent, les périodes de repos font partie intégrante de l’entrainement. Des phases de récupération trop courtes ne permettent pas aux muscles de se régénérer et ralentissent la prise de masse musculaire. Trop en faire devient donc improductif.
Il en va de même pour toute évolution intérieure. Lorsqu’une personne a subi un trauma, par exemple, il y a une phase active de prise en charge du trauma, suivie d’une phase de travail intérieur consistant à laisser faire le processus de guérison. Un moment, la personne aura tourné la page de l’évènement douloureux, sans qu’une action particulière n’ait été nécessaire pour aboutir à la clôture du processus de guérison. A l’inverse, ressasser perpétuellement ses malheurs contribue à rendre la souffrance vivace et n’aide pas à passer à autre chose.
Les thérapeutes sont conscients de l’importance de ces phases de non-agir lors desquelles leur rôle se limite à être présents et à proposer un espace d’accueil à leurs patients (voir l’article La présence thérapeutique).
Lâcher l’ego
Pour Descartes, « la cause véritable de nos actions ne serait autre que notre volonté ». Dans notre perspective occidentale, c’est à partir de notre mental que nous décidons d’agir et que nos actions modèlent le monde.
Du point de vue taoïste, c’est la dynamique perpétuelle entre les diverses polarités antagonistes qui crée l’action amorçant un retour à l’équilibre. Dans cette optique, ce n’est pas nous qui agissons, mais la puissance du Tao qui agit à travers nous.
Notre rôle est d’interférer le moins possible dans cette dynamique, en limitant nos actions inutiles, qui sont le plus souvent des expressions de l’ego.
L’ego souhaite gagner et exercer un contrôle sur les évènements. Il lui est donc pénible de se retenir d’agir. Loin de l’inertie, le non-agir est en réalité un difficile acte intérieur de maîtrise de soi, exigeant de laisser le mental en retrait et, consciemment, de ne pas exercer sa volonté.
C’est un exercice d’humilité que de lâcher l’illusion d’agir par soi-même. En se voyant comme un canal conscient à travers lequel agit le Tao, l’individu se met au service d’une force plus grande que lui.
Un espace d’ouverture
Être un canal conscient à travers lequel circulent les forces de la vie, cela demande de grandes qualités de réceptivité et de disponibilité à ce qui est présent.
Cela implique préalablement de créer en soi un espace d’ouverture dans lequel les puissances créatrices pourront pénétrer. La meilleure façon est de commencer par se détendre et de s’unir à tout ce qui nous entoure.
Les artistes ont perçu l’importance de ce degré d’ouverture pour être « visités » par l’inspiration : « En art, il y a deux conditions pour être trouvé (par l’inspiration, la grâce ?). La première est de se tenir dans l’Ouvert. Là où ça passe – et se passe. C’est un enjeu de position, de placement existentiel, de sentir où ça va se nouer et de s’y tenir. La seconde est de se laisser traverser. Toute ce que vous ferez d’actif et de forcé vous éloignera d’elle. »[5]
Le non-agir ne se résume pas à choisir le bon moment pour agir. C’est une posture intérieure d’ouverture à ce que puisse émerger l’inattendu. C’est un accueil de nouveaux possibles qui s’offrent à nous, comme la rivière qui découvre l’obstacle et s’y adapte dans l’instant.
Cette attitude demande une grande disponibilité dans l’ici et maintenant, afin d’être capable de répondre de façon juste aux circonstances, qui sont en perpétuels changements.
Cet article nous aura donné l’occasion d’approcher le concept de non-agir et de quelque peu l’intégrer sur le plan intellectuel. C’est bien mais il serait dommage d’en rester là. Il reste maintenant à le vivre pour l’intégrer sur l’autre plan, le plan intuitif. Pour ma part, je sens encore une belle marge de progression…
J’ai néanmoins le sentiment de retrouver cette qualité d’écoute et d’ouverture du Wu Wei lorsque je donne un massage tantrique : le mental et la volonté se mettent en retrait afin de percevoir intuitivement, dans l’instant, comment le toucher doit s’adapter afin de coller au plus près de ce que vit la personne massée et d’accompagner au mieux ce qui est en train d’émerger en elle.
C’est déjà un bon point de départ, non ?
Didier de Buisseret
N’hésitez pas à partager cet article, en le reprenant intégralement, sans modification ni coupure, et en citant sa source (www.presenceasoi.be)
[1] Nicolas Boileau, L’art poétique.
[2] Pour plus de précisions quant à ces notions, je vous renvoie à mon livre Des hommes en chemin-vers un masculin conscient, publié en 2021 aux éditions Massot.
[3] L’efficience consiste à atteindre l’objectif fixé, mais en utilisant le minimum d’efforts ou de ressources. Dans le concept d’efficacité, cette notion d’économie de moyens est absente.
[4] La méthode de l’ikigaï est intéressante pour déterminer ses talents.
[5] Alain Damasio, Les furtifs, éd. La volte, 2019, p. 417
- La bienveillance
- Être spirituel
Merci Didier pour cet article complet et qui parle si bien du noeud de la spiritualité.
Avec plaisir, Pascal 🙂
Merci du temps et de l’énergie investis dans le partage de ces sagesses!
Merci Didier pour cette éclairage, comme une piste vers l essentiel. Il m encourage sur mon chemin
Stephane
Très bel article! Namaste
Une vision complémentaire a notre société de la performance, destructrice de l’environnement, qui génère de la frustration, peut etre une entrave au bonheur et a la sagesse .