Présence à soi

Spiritualité & Polyamour (2)

(Le début de cet article est ici)

Au-delà de la jalousie

Afin d’accompagner l’autre vers sa liberté, nous sommes invités à dépasser la jalousie. Celle-ci n’est en effet nullement une preuve d’amour. Elle vient enfermer l’autre, plutôt que l’aider à se déployer.

Cette invitation est souvent perçue comme une injonction à combattre sa jalousie, vue comme un sentiment laid et indigne d’un être spirituel. Nous devons impérativement « être amour » ! Cette lutte n’amène pourtant que plus de tiraillements intérieurs et de souffrance. De même, si l’occultation de la jalousie permet de moins en souffrir, elle conduit à une forme d’indifférence qui est le plus grand ennemi de l’amour. Cette indifférence ne peut se confondre avec le détachement qui, lui, nait de la paix intérieure.

Plutôt qu’entrer en guerre contre une partie de soi, pourquoi ne pas accueillir qui nous sommes réellement (cfr les articles Soyons spirituellement incorrects et La bataille des deux loups) ? La jalousie n’est en effet pas une affreuse ennemie à combattre. Au contraire, elle est une alliée, une messagère venant nous délivrer de précieuses informations sur ce qui se passe en nous : « Attention, ta vieille blessure d’abandon vient d’être réactivée, il est important que tu en prennes soin ».

Rejeter sa jalousie, ce serait comme déchirer un bulletin météo en espérant que cela ramènera le soleil. Plutôt que de rejeter au loin notre jalousie, nous devrions la remercier. C’est grâce à elle que nous pouvons prendre conscience de la nécessité de prendre soin de nos parts blessées.

A cet égard, il n’est pas rare que celui/celle souffrant des autres relations amoureuses de son/sa partenaire s’entende répondre : « Si tu ne veux plus souffrir, c’est à toi de faire le travail sur toi-même pour ne plus ressentir cette jalousie ». C’est à la fois vrai et à la fois très insidieux.

La jalousie est un sentiment complexe, qui trouve son origine dans un manque ou une blessure : peur de l’abandon, du rejet, de la solitude, de la comparaison, manque de confiance en soi… Cette blessure est généralement ancienne et bien ancrée. Il ne suffit donc pas de savoir rationnellement d’où provient notre jalousie ni de décréter qu’elle doit être dépassée (cfr l’article Accueillir sa jalousie). Cela nécessite un travail émotionnel en profondeur, souvent avec un accompagnement professionnel.

Le fait d’expérimenter des relations polyamoureuses confronte à nos peurs et à nos blessures et, de ce fait, peut déjà constituer une part de ce travail sur soi. Cependant, ce travail « en conditions réelles » peut être très violent sur le plan émotionnel. Paule Salomon, auteure du livre « Bienheureuse infidélité », confirme que le polyamour ne peut être bien vécu qu’avec une estime, une confiance en soi très solides. Ceux dont les blessures sont profondes auront plutôt intérêt à privilégier un travail préalable dans le cadre sécurisé d’un espace thérapeutique avant de se lancer tête baissée dans le tourbillon des amours plurielles.

Par ailleurs, le fait d’avoir pu réduire sa jalousie dans des proportions gérables n’implique pas qu’il soit pour autant juste d’accepter le polyamour que notre partenaire voudrait voir instaurer dans le couple. Même si je ne suis pas jaloux, je pourrais néanmoins ne pas me sentir respecté(e) par ce choix ou considérer que ce modèle de relation ne me convient pas, ne correspond pas au couple que je souhaite constituer avec mon/ma partenaire ou ce à quoi nous nous sommes mutuellement engagés.

S’il est magnifique que notre amour pour notre partenaire nous conduise à lui permettre de vivre ses élans, il ne s’agit cependant pas de tout accepter par amour. L’amour de l’autre n’est juste que s’il est d’abord précédé de l’amour de soi. Si je m’oublie, si je ne me respecte pas ou me fais violence par amour pour l’autre, quelque chose ne sera pas sain dans cet amour.

Un seul peut-il tout combler ?

Le besoin de fusion trouve également son origine dans un autre malentendu très fréquent au moment de la constitution d’un couple, ainsi que l’explique Jacques Salomé : « c’est la croyance d’être tout pour l’autre, qu’il soit tout pour moi et en particulier qu’il puisse tout comprendre, tout combler sans même que nous ayons à le demander : « s’il m’aime vraiment il doit sentir ce qui est bon pour moi ». Cette attente de bonheur est fondée sur un fantasme de complétude et non pas sur l’observation de la vie ».

L’expérience nous montre que cette attente est toujours déçue. De plus, elle fait peser une pression énorme sur les épaules du partenaire sur qui elle repose. En effet, outre que ce n’est pas son rôle, notre partenaire ne peut humainement disposer de toutes les qualités et de toutes les compétences, ni être à notre disposition en permanence.

Nombreux voient dans les amours plurielles la possibilité de développer d’autres facettes de leur personnalité, de combler leurs manques et leurs besoins sans faire peser d’attentes excessives sur leur partenaire principal, avec qui les rythmes et les envies peuvent ne pas toujours coïncider. Cela n’est pas faux mais mérite d’être nuancé.

Je ferais une distinction entre les envies/désirs et les besoins nés d’un manque structurel. Si je ne m’aime pas assez ou n’ai pas confiance en moi, un seul partenaire pourrait me donner tout son amour, cela n’y suffira pas. Mais même s’il y devait y en avoir dix, je ne crois pas non plus que mon manque d’amour serait comblé durablement. C’est l’équivalent du mythe de Don Juan : à peine une fille conquise, il lui faut rapidement se prouver à nouveau qu’il est capable de séduire afin de se rassurer sur sa propre valeur.

Un manque intérieur ne peut durablement être comblé que de l’intérieur, peu importe la multiplicité des partenaires, qu’ils soient successifs ou simultanés. C’est une sorte de tonneau des Danaïdes : si mon estime de moi est pleine de trous, tout ce qui y sera versé de l’extérieur ne suffira jamais à la remplir.

« Si je ne m’apporte pas à moi-même une reconnaissance juste et mesurée, je risque de passer ma vie à quêter désespérément à l’extérieur de moi une reconnaissance déplacée et démesurée » nous rappelle Thomas D’Ansembourg.

Que l’on soit dans les amours singuliers ou plurielles, la même règle d’or prévaut : soyez votre première source d’amour et une fois que vous serez en bonne relation avec vous-même, vous serez juste dans votre relation aux autres. Christiane Singer ne dit pas autre chose : « S’aimer soi-même. C’est le plus difficile. Tant que nous ne sommes pas en amour avec nous-mêmes, nous sommes une fréquentation dangereuse pour les autres, car nous cherchons sans cesse compensation dans la relation ».

Fuir les difficultés relationnelles

Les personnes vivant de façon épanouie leur polyamour ne sont généralement pas guidées par la frustration ou le manque mais par « l’attrait de la diversité et la richesse infinie de l’amour (…) » nous explique Yves-Alexandre Thalmann. Il ajoute que « les poly ouvrent leur couple lorsqu’il va bien ».

L’insatisfaction dans son couple principal est en effet rarement une bonne motivation pour s’ouvrir aux amours plurielles. Lorsqu’il y a des difficultés dans un couple, il est préférable de les regarder en face et de les régler. Faire d’autres rencontres amoureuses ne doit pas être une fuite et ne nous exonère pas de solutionner nos difficultés de couple, qui ne disparaîtront pas par miracle du simple fait de l’existence d’une autre relation. Le couple principal risque même encore plus de se dégrader et d’aboutir à une rupture, vu que le bol d’oxygène pris ailleurs pourrait nous faire perdre de vue la nécessité et l’urgence d’en prendre soin.

De même, les difficultés relationnelles dans lesquelles je me débattais dans une relation monogame du fait de mes blessures personnelles (manque d’estime ou de confiance en soi, difficulté à s’ouvrir…) ne disparaitront pas comme par enchantement en adoptant le polyamour. Ceux qui espèrent que le polyamour sera la panacée qui règlera tous leurs problèmes relationnels (ou permettra de se passer de devoir les régler) risquent d’aller au-devant de désillusions. Arriver au polyamour sans avoir réglé ces problèmes pourrait au contraire les leur faire revenir en face en démultiplié…

En ayant plusieurs partenaires, certains recherchent la possibilité de limiter la charge d’investissement psychique et affective à mettre dans chaque relation. Cela est bénéfique et rassurant pour certains mais peut aussi cacher une incapacité à s’engager, comme le relève le psychiatre Éric Smadja : « En diffractant leur couple, les polyamoureux évitent une symbiose vécue comme dangereuse, mais limitent aussi tout ce qui fait la relation conjugale : sa densité, son degré d’invasion, de dépendance… ».

Or, ce qui constitue l’intérêt du couple – et aussi sa difficulté -, c’est la possibilité d’approfondir le lien, d’oser la fragilité, d’être de plus en plus nu et authentique face à l’autre. C’est cet approfondissement au quotidien et sur la durée qui contribue à nous révéler à nous-mêmes et, s’il est vécu en conscience et dans un soutien mutuel, à nous permettre d’évoluer vers un plus grand accomplissement de notre être.

Le couple est vu par de nombreux sages, tel Krishnamurti, comme un véritable laboratoire alchimique de la connaissance de soi : « Ce n’est que dans la relation que se révèle le mécanisme de ce que je suis. (…) La relation est un processus de révélation et de connaissance de soi. Sans relation, point d’existence : être, c’est être relié ».

Ne fut-ce qu’en termes de temps et d’énergie disponible, c’est donc un vrai défi pour ceux qui expérimentent les amours plurielles de ne pas se diluer dans des relations qui restent en superficie et de pouvoir s’engager vers l’approfondissement d’au moins une relation.

Une fois de plus, je ne peux que citer Osho : « Au départ de la relation, seules les périphéries se rencontrent. Mais si la relation croît en intimité, devient plus proche, devient plus profonde, alors peu à peu, les centres commencent à se rejoindre. Lorsque les centres se rejoignent, c’est ce qu’on appelle l’amour. Lorsque les périphéries se rencontrent, cela s’appelle faire connaissance. Vous prenez contact avec l’autre, de l’extérieur, juste à partir du bord : vous faites alors connaissance. Fréquemment, vous vous mettez à appeler votre rencontre amour. Vous êtes alors dans l’erreur. Faire connaissance n’est pas aimer. (…) La première chose à comprendre est donc : ne confondez pas relation, couple et amour. Même si vous faites l’amour, même si vous avez une relation sexuelle, le sexe est, lui aussi, à la périphérie. A moins que les centres se rencontrent, le sexe n’est que la rencontre de deux corps. Et la rencontre de deux corps n’est pas votre rencontre. Le sexe, lui aussi, reste une relation superficielle – physique, corporelle, mais toujours superficielle. Mais vous ne pouvez permettre à quelqu’un de pénétrer jusqu’en votre centre que si vous n’avez pas peur, que si vous n’avez aucune crainte ».

L’ouverture aux plaisirs

Si certains se tournent vers les amours plurielles pour tenter de combler un manque ou éviter les contraintes du couple exclusif, d’autres sont mus par le désir ou l’envie d’explorer d’autres horizons.

Il existe de nombreuses raisons légitimes de vouloir essayer le polyamour. Avoir envie d’expériences de nature sexuelle est une raison parmi d’autres, qui n’a pas forcément moins de légitimité. Cependant, il est important d’être honnête avec soi et avec les autres. Si notre motivation est juste de coucher avec quelqu’un, n’allons pas le/la baratiner en expliquant que c’est bon pour son karma ou son élévation spirituelle.

Nous sommes incarnés sur terre pour expérimenter. Certains en ont plus fortement le besoin ou l’envie et ressentiraient un manque ou une frustration profonde s’ils devaient rester cantonnés au camp de base et ne pouvaient partir en exploration. Si elle perdure, cette frustration de « ne pas avoir fait ses expériences » peut conduire à des pensées obsessionnelles, du ressentiment envers sa/son partenaire ou la tentation de l’adultère ; toutes choses nuisibles à la relation de couple.

Si tel est le cas, sous réserve du consentement de toutes les personnes concernées, peut-être vaut-il mieux faire l’expérience de ce qui nous obsède ou fascine et, en observant en conscience les mécanismes que cela active en nous, de parvenir à une relation plus apaisée avec l’objet de notre envie. Il se peut alors que nous sentions que cette voie est juste pour nous et souhaitions la poursuivre mais de façon plus sereine. Il se peut aussi qu’une fois l’expérience effectuée, nous ayons le sentiment d’en « avoir fait le tour » et nous nous en détachions naturellement. Cela aura alors été une phase transitoire, qui peut-être fut nécessaire à notre construction, mais n’était pas destinée à se prolonger.

Si nous souhaitons inscrire ces expériences dans notre démarche spirituelle de connaissance et réalisation de soi, il est nécessaire de prendre un certain recul face à elles, de façon à ne pas y rester « coincés » et d’éviter qu’elle se transforment en un moyen de se fuir soi-même ou d’échapper à son couple (voir l’article Faut-il renoncer aux plaisirs ?).

En conclusion, les amours plurielles ne sont pas un long fleuve tranquille. Pour quiconque souhaite expérimenter ce chemin, il peut être salutaire d’avoir conscience de ce qui l’y attire.

Didier de Buisseret

www.therapeute-debuisseret.be

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8 commentaires pour “Spiritualité & Polyamour (2)

  1. Urania

    Merci Didier pour cette excellente analyse que je partage totalement .
    Très belles citations aussi . Vous serait-il possible cependant d’ajouter les références des oeuvres citées , en note par exemple ?
    Je ne connais pas du tout Osho et aimerais le découvrir davantage …
    Merci !

    1. admin Auteur du post

      Merci. Je ne dispose pas toujours des références car parfois j’oublie de les noter et parfois je les pêche sur internet sans qu’elles ne soient mentionnées… Concernant Osho, lui-même n’a rien écrit. Tout ce qui existe est en fat la retranscription ou la compilation de ses discours publics.

  2. Ka Minos

    Bonjour Didier

    Qu’il est bon de te lire ! Tu es un vrai magicien des mots.
    De nos jours la spiritualité n’est plus le fait de quelques illuminés que l’on regarde avec un sourire compatissant mais une lame de fond qui gagne en puissance au fil du temps. Temps qui s’accélère de façon semble-t-il exponentielle, amenant une conscience plus élevée de l’être et de ses réels besoins. Cela demande aussi une adaptabilité constante qui ne peut, à mon sens, se faire qu’avec un enracinement solide. Ce qui n’est pas la caractéristique de bon nombre de personnes que je rencontre, affirmant suivre un chemin spirituel et d’amour.
    Cette accélération crée proportionnellement des remous qui sont parfois difficiles à « gérer », de là cette nécessité d’être bien enraciné.
    Je pu souvent observer que ce manque de stabilité se concrétise généralement par des amalgames, des confusions de sens, et au final par des attitudes et affirmations qui sont bien souvent dommageables tant pour ceux/celles qui les véhiculent que ceux/celles qui leur donnent foi.
    Combien de fois n’ai-je pas entendu des personnes clamer :  » Moi je suis dans l’amour inconditionnel » et, derrière ce paravent, camoufler leurs propres souffrances. Souffrances qui ne tardent jamais à éclater au grand jour dès la première contrariété.

    Ton excellent article met en évidence les dérives du polyamour et surtout la complexité de le vivre pleinement.
    Personnellement je ne peux considérer le polyamour que sous la forme d’une fuite, d’une volonté consciente ou non de ne pas se faire face à soi-même.

    Vivre pleinement le couple au sens ordinaire ou les couples au sens polyamoureux, passe forcément par des règles qui doivent êtres entièrement (et j’insiste) acceptées de part et d’autres (comme tu le développes fort bien). Dans le cas contraire et dans tous les cas, il ne peut s’agir, de mon point de vue, que d’une relation dominant/dominé. Chacun cherchant à combler un manque, un besoin inassouvi, une frustration, au travers de l’autre et de la relation. Auquel cas on est dans l’idée, l’image, l’idéalisation du couple et non en train de le vivre. Au final cela ne débouche que sur le conflit, la prise de pouvoir et la relation dominant/dominé. Que ce soit par peur ou par soumission.
    Être consciemment sincère envers soi est déjà une tâche très complexe. Être consciemment sincère envers soi et envers l’autre dans le couple est d’avantage complexe. Être consciemment sincère envers soi et envers les autres dans plusieurs relations simultanées me semble être une gageur digne d’acrobatie de haute voltige.
    On ne peut apprendre, évoluer, se transformer (puisque rien n’est immuable) que si l’on se confronte à ses peurs, ses doutes. Que si l’on s’autorise à aller au-delà de nos croyances et de ce qui est (pré)établi. Vivre le polyamour comme une forme d’amour n’est pour moi qu’un leurre ne faisant que justifier notre incapacité à affronter nos propres souffrances.
    Si polyamour il y a, opposition et dualité il y a aussi. C’est accepté une forme d’amour parce que l’on refuse une autre (partenaires multiples contre partenaire exclusif ). Ce qui n’est pas de l’amour inconditionnel.

    Loin de moi l’idée de juger ceux et celles qui le pratiquent. Chacun fait les expériences nécessaires au regard de ce qu’il est et de ses besoins. Cependant, il me semble opportun de rappeler que l’amour n’a pas d’exigence. Que l’amour n’est pas une recherche laborieuse. Qu’être dans la volonté de vivre l’amour ou l’amour inconditionnel, quelle que soit sa forme, est déjà s’en détourner car il n’est pas une conception mentale mais un état d’être qui ne demande rien, pas même d’y parvenir.

    Alors oui, vivons le polyamour mais gardons à l’esprit qu’il n’est que le reflet de ce que nous ne voulons/pouvons voir en nous ou dépasser. C’est à mon avis la manière la plus sincère de le vivre.

    Voilà une belle tartine bien beurré que je te laisse cher Didier. Tartine qui n’est que l’écho (presque à l’identique) de ton article j’en suis conscient. Mais bon, je n’ai pas pu m’en empêcher. Je pense que cela vient du fait que nos radars respectifs fonctionnent sur les même fréquences. 😉

    Bien à toi.
    Ka Minos

    1. Muntz Malkiel

      Je ne suis pas d’accord, cette dite tartine n’ai pas l’écho qui Didier fait de son texte. Didier Stipule que le polyamour: a des dérives et croyance qui mène parfois à faire des amalgames sur le bien fondé de certaine pratique mais il ajoute que pour certaine personne le font dans l’optique d’un enrichissement personne grâce à chaqu’une des personnes rencontré (polyamour). Didier ne dis pas que le polyamour est d’office dans le jugement (Si certains se tournent vers les amours plurielles pour tenter de combler un manque ou éviter les contraintes du couple exclusif, d’autres sont mus par le désir ou l’envie d’explorer d’autres horizons.) mais qu’il faut être conscient de ce qui nous amène à ces pratique. Tu es il me semble plus catégorique sur la question du polyamour (Si polyamour il y a, opposition et dualité il y a aussi). Pour résumer j’ai ressentie du jugement dans ton texte et pas dans celui de Didier.

  3. Julie

    Merci Didier.
    Tes articles m’inspirent ceci que je souhaite partager, en toute humilité…

    De la mante religieuse, à l’abeille, en passant par les bonobos et finalement aux inseparables, la Nature nous montre que tout est posssible.
    L’humain, de par son don de Conscience, a le devoir de regarder ces archétypes en lui très profondément, de les comprendre et de les sublimer. Voici certainement Le chemin permettant à l’Intention d’être alignée avec la Conscience. La voie empruntée, quelle qu’elle soit alors, est amour, partage et bonheur. Il ne pourrait en être autrement lorsque l’on manifeste Qui l’on Est dans sa forme la plus pure ; la transcendance.

    Bien à toi,
    Julie

  4. sylvie

    Merci pour cet article lumineux qui met enfin des mots sur ma réflexion et mes expériences personnelles actuelles. Juste au seuil de m’engager dans une nouvelle relation d’amour je suis enchantée de lire cet article qui dit si justement ce que je ressens et les conclusions auxquelles je suis arrivée

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